Une parcelle
de mon histoire
La tempête de mars 2019
En mars, on attend le printemps, les fleurs, le soleil.
Pas une tempête.
Elle n’allait pas partir celle-là.
Le vent soufflait si fort en moi. Assez pour me pousser à traverser l’océan sur un coup de tête.
Mais la tempête ne s’est même pas sauvée en voyant la beauté de l’Italie.
Si la dolce vita m’a appris une chose, c’est que ce n’était pas normal se sentir aussi stressée et prise dans un perpétuel tourbillon.
Aux yeux de mon entourage, j’étais belle, j’étais bonne, j’étais capable. À la lueur du moindre doute dans mon œil, on m’encourageait dans la plus aimante des intentions à continuer sur mon élan.
Jusqu’au jour où je me suis assise au soleil, sur une terrasse face à la Basilique Sainte-Marie Majeure à Rome. Je dégustais un gelato à la pistache, mon préféré. Et j’ai su à l’intérieur de moi que c’était terminé.
En revenant, j’ai laissé ce que j’avais choisi comme définition de moi-même jusque-là.
Après 15 ans dans le domaine de l’architecture, j’ai quitté ma profession pour me retrouver. Me regarder dans le miroir. Vraiment. Et reconnaître la vraie Marjo un peu plus chaque jour.
C’est drôle. Pendant que j’écris ces mots, il y a ces paroles d’Adele qui jouent:
The winds of change are blowing wild and free. You ain’t seen nothing like me yet.
Wild and free. Sauvage et libre. C’était ça le vent qui soufflait si fort en moi. Exactement ce que j’explore depuis, à travers une vie colorée, poétique et que je souhaite remplie d’expériences locales qui me transportent.
Une vie qui goûte le ciel comme mon gelato à la pistache.
Marjo
Je suis Marjo Smith.
Copywriter, artiste, poète. Une grande seeker idéaliste aussi.
J'aime rêver, innover, inventer, imaginer.
Et par-dessus tout, j'aime ressentir. Tu sais, ce genre de feeling quand tu entres dans un univers dont l'ambiance te traverse en te disant ‘‘il se passe quelque chose ici’’. Et qu'à cet instant précis, tu te sentes exactement au bon endroit au bon moment.
C'est ça, pour moi, le brand feeling.
Pour que ta marque y arrive, ça passe inévitablement par la connexion à ce qui te fait sentir vivant.e.
Pour être, enfin, sauvage et libre.