Archétypes de marque x Artistes peintres féminines qui ont marqué l’histoire

L’heure a sonné pour l’exposition de cette série spéciale qui présente le concept des 12 Archétypes de marque à travers la lentille de 12 Artistes peintres féminines qui ont marqué l’histoire.

Et pourquoi cette série?

Parce que dans un monde où l’enseignement des arts leur a longtemps été interdit, où le statut d’artiste était souvent réservé aux hommes:

Être une femme artiste était un statement.

Ces femmes ont su se sortir de leur posture habituelle de muse, de modèle, d’amante ou d’épouse pour adopter celle d’artiste.

Une artiste qui porte en elle un message si fort qu’elle ne peut faire autrement que de se tenir debout pour l’exprimer, à sa façon, à travers elle et son art.

Une artiste incarnée qui dégage indéniablement autour d’elle un brand feeling, une aura, une énergie qui se ressent.

Et c’est là toute la puissance des archétypes de marque.

Je t’invite à découvrir ces archétypes à travers le portrait de ces 12 grandes et inspirantes artistes peintres.

Chacune avec leurs couleurs singulières, elles ont créé des révolutions qui ont changé le cours de l’histoire.

Comme elles, l’heure de ta révolution a sonné.

Parce qu’après tout, il est temps, pour toi aussi, d’être l’artiste de ta marque.

Reconnais-tu la tienne parmi l’une d’elles?

Berthe Morisot

L’archétype de l’Idéaliste est teinté d’optimisme, de simplicité et de douceur.

À travers ses pinceaux, Berthe Morisot illuminait sa vision du monde de touches légères aux couleurs claires et harmonieuses.

Empreintes d’une délicate sensibilité, ses oeuvres dégageaient une atmosphère paisible, poétique même.

Berthe Morisot portait son regard sur l’essentiel. Elle peignait son entourage, dans leur vie quotidienne, souvent dans des paysages idylliques comme des jardins en fleurs ou des bords de mer.

Comme l’archétype de l’Idéaliste, son ambition “de saisir une touche d’éphémère’’ symbolise son désir de capturer la pureté de l’instant présent.

Malgré qu’on étiquetait ses tableaux comme “traitant de sujets typiquement féminins”, Berthe Morisot a fait sa révolution en étant la seule femme du groupe des impressionnistes aux côtés de Degas, Renoir, Pissarro et Monet.

On disait d’elle qu’elle était la peintre du bonheur et c’est une nuance qui décrit bien l’archétype de l’Idéaliste.

Sonia Delaunay

L'archétype de la Sage est imprégné de sagesse, d'intelligence analytique et de savoir.

Ces thèmes décrivent bien Sonia Delaunay, dont la vie était centrée sur une réelle obsession: la couleur. 

En collaboration avec son mari, elle s'est consacrée sans relâche à l’exploration de la couleur pure et du mouvement des couleurs simultanées. 

Comme l’archétype de la Sage, Sonia Delaunay poursuivait une quête de connaissances approfondies sur un sujet pour comprendre le monde et découvrir la vérité.

Elle n’hésitait pas à décliner ses recherches sur la couleur à travers différents supports comme la peinture, la tapisserie, le design et la mode. D’ailleurs, certains critiques regrettaient cette dispersion de son art. 

Et pourtant, Sonia Delaunay était une véritable pionnière de l’abstraction géométrique. Elle devint même la première femme à avoir une rétrospective au Louvre de son vivant. 

Son travail a révolutionné le monde de l’art et stimulé les générations futures d’artistes peintres émergents.

Emily Carr

L’archétype de l’Exploratrice est caractérisé par une soif d’aventures, d’indépendance et de liberté.

Emily Carr était animée par cet esprit.

Artiste solitaire, elle se sentait souvent isolée et rejetée, tant sur le plan professionnel que personnel.

Cette solitude la poussait alors à chercher sa propre voie, au volant de sa caravane remplie de peintures et de pinceaux, entourée de ses chiens, ses chats, ses oiseaux et son singe, Woo.

Dans le Nord, elle trouvait refuge au cœur des bois. Elle y sentait une connexion profonde avec les autochtones, partageant avec eux une sympathie et une sincérité qu'elle avait toujours recherchées.

Comme l’archétype de l’Exploratrice, elle voulait trouver cette terre promise qui lui permettrait d’être elle-même, en explorant le monde.

En suivant sa voie, Emily Carr réussit à devenir une icône pionnière de l’art moderne au Canada. 

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Frida Kahlo

L’archétype de la Rebelle est marqué par son audace, son anticonformisme et sa liberté radicale.

Frida Kahlo en était pleinement habitée.

Armée de sa peinture, elle a transformé sa souffrance en un moteur créatif inébranlable.

Ses œuvres sont le reflet, souvent cru, de sa lutte contre ses épreuves de vie, exposant ses blessures physiques et émotionnelles avec une force saisissante.

Abordant des sujets tabous, son art a donné voix aux expériences souvent ignorées dans la vie des femmes. Frida Kahlo se revendiquait ouvertement bisexuelle, allant à l'encontre des valeurs conservatrices de la société de l'époque. 

Comme l’archétype de la Rebelle, Frida était une artiste anticonformiste, qui utilisait son art pour sensibiliser, provoquer et s’exprimer librement.

Elle aimait s’appeler la "fille de la Révolution". Malgré sa courte vie tumultueuse, Frida Kahlo a su secouer le monde entier depuis le Mexique et son art continue de résonner encore aujourd’hui. 

Hilma af Klint

L’archétype de la Magicienne dégage conscience, fascination et puissance mystique.

Convaincue que la réalité dépassait le monde matériel, Hilma af Klint ressentait un appel puissant de l'invisible. Son art fût guidé par une force spirituelle, portant un langage symbolique, rempli de symboles, de lettres et de mots, révélant des vérités cachées.

Ses peintures étaient lumineuses, envoûtantes, vibrantes…comme hors du temps.

Elle était une artiste visionnaire, consciente que son art aurait un impact profond sur la conscience humaine et sur la société dans son ensemble.

Mais, par crainte d'être incomprise, elle garda son travail secret du grand public. Ce n’est que 40 ans après sa mort que son travail fût exposé. Et pourtant, Hilma était la véritable pionnière de l'art abstrait.

Comme l’archétype de la Magicienne, Hilma af Klint nous invite à plonger dans les mystères de l'univers et à remettre en question les réalités conventionnelles.

Niki de Saint Phalle

L’archétype de l’Héroïne représente le courage, la détermination et le sens de la justice. 

Âme guerrière, Niki de Saint Phalle portait cette identité jusque dans son prénom inspiré de la déesse Nikè, la Victorieuse.

Ses tableaux ‘’Les Tirs’’ visaient à faire feu sur les injustices, les violences et les oppressions faites aux plus vulnérables. 

Ses “Nanas”, quant à elles, ont formé une armée multicolore de sculptures monumentales, voluptueuses et conquérantes. S’élevant à plus de 4 mètres, elles imposaient leur triomphe dans toute leur diversité pour célébrer la liberté et l’indépendance des femmes. 

Les œuvres de Niki de Saint Phalle se veulent à la fois joyeuses et provocatrices, lançant un véritable défi à la société et à ses maux. 

Comme l’archétype de l’Héroïne, Niki était une femme forte, combattante et fière, tenant un discours politique audacieux à travers son art. Aujourd’hui, elle est connue comme l’une des artistes internationales ayant le plus marqué le 20e siècle. 

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Georgia O’Keeffe

L’archétype de l’Amoureuse exprime la sensualité, l’intimité et la beauté.

Artiste passionnée, Georgia O’Keeffe en était l’emblème. 

Sa fascination pour la beauté, la forme et le design a été le moteur de sa créativité, qu'elle a utilisée pour exprimer ses sentiments les plus intimes.

Ses peintures aux formes pulpeuses et aux couleurs éclatantes révélaient sa profonde connexion avec la dimension sensuelle du monde qui l'entourait. 

Ses compositions, qu'il s'agisse de fleurs exquises ou de paysages envoûtants, dévoilaient une érotisation plus ou moins subtile du paysage et de la nature. 

Elle aimait nier les propos des critiques qui interprétaient son travail comme une exploration anatomique de l'intimité.

Et pourtant, c'est cette représentation métaphorique du corps féminin qui a captivé les féministes des années 1970, qui ont vu en Georgia une représentation puissante de l'action féminine dans l'art.

Comme l’archétype de l’Amoureuse, son attention aux détails et sa capacité à créer des compositions visuellement captivantes ont fait d'elle l'une des artistes les plus acclamées de son époque.

Yayoi Kusama

L’archétype de la Joueuse vit dans le divertissement, le plaisir et l'insouciance.

Yayoi Kusama a choisi cette voie pour affronter de manière positive ses angoisses face à l’absurdité de son existence.

Considérant sa vie comme un simple "pois perdu parmi des milliers d’autres pois”, elle fait de ce motif l’obsession principale de son œuvre.

L’art de Kusama est une invitation fantaisiste à rejoindre sa “danse aventureuse de la vie”.

Son travail pop, coloré et ludique enchante et déstabilise les visiteurs de tous âges. Ses différentes installations immersives créent une atmosphère simple et joyeuse, éveillant l'enfant intérieur qui sommeille en chacun.

Comme l’archétype de la Joueuse, Yayoi Kusama continue de jouer avec audace et originalité dans le monde de l'art. Son excentricité et son extravagance font d’elle aujourd’hui une artiste de renommée mondiale, considérée trésor national au Japon.

Suzanne Valadon

L’archétype de l’Alliée est infusé de fiabilité, d’empathie et d’humilité.

Suzanne Valadon ne cherchait jamais à faire beau.

Au lieu de cela, elle exprimait son authenticité à travers une peinture sans revendication stylistique, motivée par l'émotion de la vie.

Son regard franc captait librement l'essence naturelle de ses modèles. À travers des scènes de leur vie quotidienne, elle nous révélait des femmes modernes, sans artifice, loin des idéaux de séduction et des stéréotypes.

Elle disait: « Il faut avoir le courage de regarder le modèle en face si l’on veut atteindre l’âme. Ne m’amenez jamais pour peindre une femme qui cherche l’aimable ou le joli, je la décevrais tout de suite. ».

Comme l’archétype de l’Alliée, Suzanne Valadon a su défier les inégalités existantes dans la vie et dans l’art et devint la première femme peintre admise à la Société Nationale des Beaux-Arts en 1894.

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Paula Modersohn-Becker

L’archétype de la Maman nous enveloppe de sa générosité, son altruisme et sa bienveillance.

Malgré ses propres obstacles à devenir mère, Paula Modershohn-Becker exprimait l'amour maternel à travers ses peintures empreintes de tendresse.

Ce thème de la maternité était récurrent dans ses œuvres, se manifestant à travers des portraits de mères aimantes.

Elle peignait aussi des enfants câlinant des animaux ou protégeant des plus jeunes, transmettant ainsi le même attachement qu'une mère envers son nouveau-né.

Elle savait capturer l'intimité et la satisfaction profonde de l'étreinte maternelle.

Comme l’archétype de la Maman, ces représentations chaleureuses et protectrices ont créé une atmosphère de sécurité, de réconfort et de paix pour les gens qui les regardaient.

Première femme de l'histoire de l'art à se représenter elle-même à demi-nue, enceinte, le regard calme et assuré, Paula est devenue ainsi pionnière du mouvement expressionniste allemand.

Élisabeth Vigée Le Brun

L’archétype de la Souveraine émane l’ambition, le pouvoir et la prospérité.

Ni la société ni les hommes ne dictaient la conduite d’Élisabeth Vigée Le Brun.

Face à l'infortune de son mariage, elle a ouvert son propre atelier et posé son chevalet dans de nombreuses cours royales, démontrant ainsi sa grande indépendance.

Portraitiste officielle de la reine Marie-Antoinette à une époque où l'image de celle-ci était attaquée, elle a contribué à restaurer son honorabilité en la représentant comme une mère aimante et souveraine.

Élisabeth Vigée Le Brun a également peint une cinquantaine d'autoportraits, faisant d'elle-même son sujet de prédilection. En regardant directement les spectateurs, elle alliait affirmation de soi, audace sociale et tempérament monarchique. 

Habile à tirer parti de sa renommée, Élisabeth a su incarner l’archétype de la Souveraine. En plus de mener une carrière exceptionnelle, elle a imposé son autorité dans un monde dominé par les hommes, revendiquant haut et fort son statut d'artiste et de femme.

Bridget Riley

L’archétype de la Créatrice inspire innovation, originalité et expression de soi.

Bridget Riley en est l’ambassadrice.

Célèbre peintre anglaise, elle est l’une des inventrices du mouvement Op Art, qui a révolutionné l'art abstrait en jouant avec les illusions d'optique. 

Ses motifs ont été si populaires qu’ils sont rapidement devenus la tendance dans les vitrines des magasins. 

Malgré qu’elle ait tenté de résister à la commercialisation et à la vulgarisation de l'Op Art par le monde de la mode, ses peintures ont tout de même inspiré des dessins textiles et des affiches psychédéliques.

Comme l’archétype de la Créatrice, Bridget voulait davantage que son art soit considéré comme interactif, en invitant le spectateur à compléter l’expérience artistique. Plus que des illusions d'optique, ses œuvres pouvaient devenir alors une véritable source de stimulation pour l'imagination.

(Il est important de noter que ces parallèles sont basés sur mon interprétation et mes ressentis personnels et peuvent varier selon les perceptions.)

Intéressée par les archétypes de marque?

Viens passer une journée créative en Symbiose avec moi.